Parmi les nouveautés présentées durant Baselworld, la maison Blancpain fut fière de dévoiler sa pièce unique issue des ateliers Métiers d’Art, la Grande Vague. Cette pièce horlogère tire notamment son inspiration de l’agitation de la mer, et met en valeur une pierre fine utilisée pour la première fois par la marque : l’obsidienne argentée du Mexique.
En plus d’un matériau nouveau à la marque, c’est également une technique nouvelle qui est utilisée : la patine japonaise Rokushō.

Blancpain replique montre avait déjà utilisé la technique du Shakudō pour son modèle Shakudō Ganesh, récompensé dans la catégorie Métiers d’Art du Grand Prix d’Horlogerie de Genève, en octobre dernier.

Ici, la technique utilisée par la maison pour concevoir cette applique de la Grande Vague grâce à la pierre fine demande plusieurs phases de réalisation. Premièrement, l’applique est fixée sur la base du Shakudō pour être patinée avec le Rokushō. Ce dernier n’est autre qu’un bain de sels de cuivre dans lequel la pièce est plongée. Une fois que la patine est réalisée, le Shakudō est retiré. Par la suite, certaines parties du rouleau de la vague sont polies, dans le but d’intensifier la sensation de vague grondante et déferlante. Pour terminer, la gravure est fixée sur l’obsidienne argentée du Mexique. Le résultat confère à la pièce un aspect changeant, jouant sur  les tonalités.

Blancpain, Grande Vague

GRANDE VAGUE © BLANCPAIN Replique

Origine de la Grande Vague
La gravure de la pièce horlogère de Blancpain copie tire son origine dans une estampe japonaise réalisée par l’artiste Hokusai, La Grande Vague de Kanagawa. Dès lors, sous l’impulsion des maîtres graveurs de la maison, la puissance et le mouvement de la vague ont été mis en contraste au symbolisme de pureté et d’équilibre de l’obsidienne grise.

En son cœur bat
La Grande Vague est animée par un mouvement mécanique à remontage manuel, le 13R3A, nouvelle version du fameux calibre 13RO de la manufacture. Désormais, l’affichage de la réserve de marche n’est plus sur le cadran mais se positionne sur le côté pont de la pièce, et ceci dans le but d’offrir l’espace nécessaire à la visibilité de la gravure, point névralgique du garde-temps. Au bénéfice de trois barillets montés en série, le mouvement dispose d’une réserve de marche de 8 jours. Le deuxième barillet prend le relais du premier avant que la force de ce dernier ne faiblisse, de même pour le troisième barillet.

Monté sur un bracelet conçu sur mesure, en cuir de vachette, le garde-temps est sublimé par une harmonie des couleurs, entre le cadran et le gris orage du bracelet, réalisé par un artisan suisse.
À noter que ce modèle est une pièce unique, et que quand bien même le désir serait de réaliser plusieurs Grande Vague, aucune de ces pièces horlogères ne se ressemblerait. En cause, le caractère unique de la technique Rokushō, qui rend un aspect final inattendu et incontrôlable des matériaux utilisés.